L'ARGENT DES CATHEDRALES
Kraus Henry
Toute sublime qu'elle soit, une cathédrale coûte de l'argent, beaucoup d'argent. Qui paye? Avec quels
deniers ont été élevées les cathédrales gothiques de France? Pourquoi les unes ont-elles été achevées
en l'espace d'un demi-siècle, tandis que d'autres durent attendre pour cela deux ou trois siècles?
L'ouvrage de Henry Kraus apporte une réponse documentée, à la lumière de ce qui s'est réellement
passé pour sept de nos cathédrales. Une huitième sert de terme de comparaison, celle de York. Dans
le peloton de tête, Notre-Dame de Paris, Amiens et Rouen; suivies par, York, Strasbourg, Lyon; enfin,
chefs-d'oeuvre de lenteur, Toulouse, jamais achevée, et Poitiers, restée décidément romane.
Transformé en commissaire aux comptes, l'auteur a dépouillé les comptes de chacune avec une belle
patience. Chartres n'y figure pas: les archives ont brûlé en 1944.
L'enquête révèle, entre autres, que les dépenses engagées n'auraient jamais été possibles sans
l'enrichissement du royaume. Elles furent consenties le plus vite là où la richesse était la plus grande.
Ce sont aussi les provinces conquises – le Languedoc, en particulier – qui ont contribué à financer les
cathédrales.
deniers ont été élevées les cathédrales gothiques de France? Pourquoi les unes ont-elles été achevées
en l'espace d'un demi-siècle, tandis que d'autres durent attendre pour cela deux ou trois siècles?
L'ouvrage de Henry Kraus apporte une réponse documentée, à la lumière de ce qui s'est réellement
passé pour sept de nos cathédrales. Une huitième sert de terme de comparaison, celle de York. Dans
le peloton de tête, Notre-Dame de Paris, Amiens et Rouen; suivies par, York, Strasbourg, Lyon; enfin,
chefs-d'oeuvre de lenteur, Toulouse, jamais achevée, et Poitiers, restée décidément romane.
Transformé en commissaire aux comptes, l'auteur a dépouillé les comptes de chacune avec une belle
patience. Chartres n'y figure pas: les archives ont brûlé en 1944.
L'enquête révèle, entre autres, que les dépenses engagées n'auraient jamais été possibles sans
l'enrichissement du royaume. Elles furent consenties le plus vite là où la richesse était la plus grande.
Ce sont aussi les provinces conquises – le Languedoc, en particulier – qui ont contribué à financer les
cathédrales.
9,85€ TTC
Éditeur(s)
Cnrs Editions
Date de parution
23/08/2012
Collection
Biblis
Genre
ESSAIS
Format
178.00 x 108.00 mm
EAN
9782271075031
Note des internautes :
| Lire les avis des internautes (0) |
Donnez votre avis
|
Conseiller à un ami