LE MONDE MATHEMATIQUE - MARCO TREVISANO ET LA PHILOSOPHIE DANS LA VENISE DU TRECENTO
Robert Aurelien
Résumé :
Dans la seconde moitié du XIVe siècle, un noble vénitien Marco Trevisano écrit Du macrocosme. Il se dit disciple de Pythagore et de Platon... au XIVe siècle, bien avant la Renaissance ! Un livre qui nous oblige à revoir les débuts de l'humanisme. Les grandes histoires de la philosophie répètent souvent qu'il a fallu attendre le XVe siècle pour voir le retour de Platon et de Pythagore sur la scène philosophique.
Pourtant, dans la seconde moitié du XIVe siècle, un noble vénitien nommé Marco Trevisano écrit un livre pour son fils intitulé Du macrocosme, dans lequel il se définit lui-même comme un disciple de Pythagore et de Platon. Il y décrit l'origine du monde et sa constitution en termes mathématiques. Ce texte, encore inédit à ce jour, n'a jamais été étudié pour lui-même et dans son contexte. Dans cet ouvrage Aurélien Robert fait revivre la pensée d'un lettré laïc, fin connaisseur des mathématiques grecques et arabes, ne fréquentant aucune université, aucun couvent.
Ce cas permet de comprendre le fonctionnement de sociabilités intellectuelles dans la Venise du Trecento qui sont restées dans l'ombre jusqu'ici. Il montre à quel point la philosophie médiévale ne peut être résumée aux grandes figures des manuels, de Thomas d'Aquin à Guillaume d'Ockham. Enfin, il interroge les frontières entre ce que nous appelons d'ordinaire la scolastique médiévale et l'humanisme de la Renaissance.
Pourtant, dans la seconde moitié du XIVe siècle, un noble vénitien nommé Marco Trevisano écrit un livre pour son fils intitulé Du macrocosme, dans lequel il se définit lui-même comme un disciple de Pythagore et de Platon. Il y décrit l'origine du monde et sa constitution en termes mathématiques. Ce texte, encore inédit à ce jour, n'a jamais été étudié pour lui-même et dans son contexte. Dans cet ouvrage Aurélien Robert fait revivre la pensée d'un lettré laïc, fin connaisseur des mathématiques grecques et arabes, ne fréquentant aucune université, aucun couvent.
Ce cas permet de comprendre le fonctionnement de sociabilités intellectuelles dans la Venise du Trecento qui sont restées dans l'ombre jusqu'ici. Il montre à quel point la philosophie médiévale ne peut être résumée aux grandes figures des manuels, de Thomas d'Aquin à Guillaume d'Ockham. Enfin, il interroge les frontières entre ce que nous appelons d'ordinaire la scolastique médiévale et l'humanisme de la Renaissance.
22,00€ TTC
Éditeur(s)
Cerf
Date de parution
06/04/2023
Format
192.00 x 133.00 mm
EAN
9782204154499
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